Le rapprochement ou l'éloignement ?

Je restais sceptique face à la réponse de Hoshiko par rapport aux avertissements qu'elles m'avaient donnés, car loin d'être inutiles, cela allait, à mon avis, contre les actes de ces vampires. Car s'ils traquaient les vampires qui furent en premier lieu humains, pourquoi alors leur faire savoir qu'ils risquaient d'y perdre la vie, puisque dans tous les cas ils seraient chassés tels le sont les requins ? Cela n'avait pas de véritable sens, à moins que ces vampires aimaient les défis et préféraient donner à leurs cibles quelques instant de répit avant que la traque puis la fin ne sévissent. Dans ce cas là, ils seraient encore plus pitoyable que les plus funestes humains, et ne mériteraient qu'à peine qu'on les jugea comme êtres raisonnables à part entière, ils devraient ête immolés imédiatement. De par mes souvenirs, je ne me souvins pas avoir un jour laissé croire à une de mes victimes qu'elle pourrait disparaître de mon champ de vision, d'ailleurs aucune jamais ne m'échappa. Toutes furent vidées de leur sang pour satisfaire mes atrocités régulières, ne pouvant y mettre un arrêt définitif, aussi impuissante était ma volonté. Je risquais alors juste une seule phrase, qui s'employait certes assez souvent mais qui pour l'occasion risquait de paraître décalé :

"Vous ne répondez pas à ma question quand je vous demande pourquoi me donner de telles informations, Mlle Tsubaki."

Quel dommage ce fut d'apprendre que ces tablettes de sang dont l'idée me procurait un intérêt croissant n'était qu'au stade de l'expérience, non de l'application. Cet espoir donc de mettre un terme à mes meurtres inhumains et horribles venait de voler en éclat, au lieu de quoi germait l'appréhension de devoir réellement en finir avec moi-même si ce fut impossible... Non ! Je manquerais à ma nouvelle mission, ce n'est pas à l'état de cendres ou de cadavres que je saurais être pour le moins utile. Il fallait que j'essaye ces tablettes, même si elles devaient me tuer. Au moins j'aurais été au bout de mes possibilités. A la suite de quoi elle me demanda depuis quand j'étais déjà vampire. Je ne saisissais pas l'usage futur de ma réponse. Cela permettrait-il d'assurer une meilleure comptabilité entre ces Bloodtablets et mon propre corps ? C'était envisageable, mais sans doute non utilisable car je voyais mal le rapport entre l'âge d'un vampire et ces tablettes. D'autant plus qu'elles étaient conçues pour les autres vampires qui n'étaient pas des "batârds" comme lui. Les effets ne seraient donc pas en rappost de mon âge, mais de ma résistance à leurs effet. Je fus d'ailleurs assez rapide à répondre à ces mots malgré mon mutisme sur ce sujet quelques lignes avant :

"Savez-vous, expérimentation ou non, réussite ou échec, puisque l'occasion de restreindre mon acte inhumain m'est proposée, autant que je sois un volontaire pour les expériences. Puis si la déstruction venait à surgir, qu'un regret minime je ne ressentirais car la tâche confiée par moi-même pour moi-même est partagée, bien que chacun n'en ait pas conscience."

Je m'arrêtai là, alors que le principal aurait dû suivre, mais nonobstant quelques instants de pause, Hoshiko se rendit compte que je poursuivrais pas, du moins ce qu'elle pouvait en tirer, car une suite aura lieu mais pas pour le moment. Je verrai ça en temps et en heure, lorsque j'aurais véritablement ces tablettes devant moi pour y croire intégralement. Cependant elle m'avait demandé mon âge, il fallait que je réponde, accompagnant celle-ci d'un sourire faible mais remarquable tout de même :

"Cent dix années ont prolongé ma vie jusqu'à ce jour. Et grâce à Qui la possibilité de connaître les nouvelles technologies que l'humanité trouve et exploite. Je peux ainsi voir briller l'astre solaire alors même que les humains se retrouvent pour déjeuner. Mais cela fait tout de même cent dix ans de noirceur, de mystère, de meurtres pourtant reculés au plus loin possible, de mensonge, de joies éphèmères, de tentation ! Mais aujourd'hui le changement opère, mes buts se sont détournés vers un autre chemin."

Nous pénétrâmes dans l'académie une fois que Yukui fut partie. C'était énorme et pourtant ce ne pouvait être que la partie nocturne de cet établissement. D'en bas, je ne pouvais deviner si des visages, des esprits m'observaient, car j'étais un intrus pour eux. Qui plus est vampire renégat. La sentence pourrait donc s'appliquer en chaque recoin d'un couloir, ou à l'abri d'un arbre. A la description de l'académie, je ne fis aucun commentaire durant celle-ci, buvant le moindre des mots qu'elle donnait. Ainsi les deux parties de l'établissement travaillaient conjointement, malgré une interdiction formelle aux étudiants de se rejoindre entre eux, uniquement avec ceux du même pavillon. Puis je pris connaissance de qui était le père de Yuki, de pourquoi il ne fallait pas la toucher, et également de ses relations avec les autres élèves nocturnes. Je la saluerai certainement gentiment mais sans pour autant aller jusqu'à la suivre dans tous ses mouvements.
Puis venait le moment de rentrer au coeur de l'académie, mais surplombé par mon environnement, je n'étais plus qu'incapable de formuler quoi que coit. La taille du jardin m'exapsérait, et je dus lutter quelque peu pour ne pas lui fauxcher son sac . Puis je ne fis aucun mouvement du bras pour inviter Hoshiko à poursuivre la visite des lieux, sans dire un mot cependant.

Ne pas répondre a ca question ? hmmm elle y avait pourtant répondu, cétait son devoir, bien que sa curiosité pouvait être comprise, elle n'avait pas besoin d'en dire plus, ainsi elle ne répondit pas a cette pique, elle n'avait pas besoin de s'expliquer sur ses faits et gestes... Puis il parla des tablettes, son acte inhumain? son esprit tourmentée amusa Hoshiko, elle n'était pas forcément une prédatrice, mais il faut dire que les humains étaient parfois si étrange, surtout lorsqu'ils devenaient vampire.... C'est alors qu'ils croisèrent deux élèves portants le même uniforme que Yuki mais en version blanche, saluant la jeune femme.

" Hoshiko tu vas être en retard ! "

" Ne vous en faites pas ! Dites simplement que je dois me rendre chez le directeur...."

Les voyant s'éloignés, elle continua de marché tout en lui répondant.

" Qui n'est pas un pantin sur le chemin de la destinée, nous vivons seulement plus longtemps pour en voir les conséquences.... Qui a vraiment conscience de ce qui se passe au travers des ombres de la nuit.... Contentez vous de suivre le chemin, ne tenter pas les ombres.... "

Puis lorsqu'il lui appris son âge vampirique, Hoshiko traissaillit, non il n'y avait aucun doute, il ne pouvait plus devenir un level E, il était bel et bien un vampire, peut être un batard aux yeux de certains, mais il était désormais l'un des leurs.... iL restait a savoir si les tablettes seraient accepté par son organisme..... C'était une autre question....

" He bien, la bonne nouvelle pour vous, c'est que même si a la base vous étiez humain, vous ne pouvez regresser a un level E .... Rare sont les humains qui survivent avec une conscience plus de cinq ans ... La plupart du temps ils sombrent bien avant dans la folie du sang.... Reste a savoir si votre organisme sera approuvée les tablettes... "

Elle continua d'avançer dans le bâtiment où les cours se déroulés, déjà des étudiants se dirigeaient, certainement pour suivre leur cours.... Elle apperçue un jeune homme, le même que la vieille, celui qui avait rammené Yuki a l'académie et qui lui avait fait part de sa mission...
S'inclinant face a cet homme , elle eu un sourire.

" Vice président Takuma Sempaï... "

" Hoshiko ca va ? comment c'est déroulé ...."

Il se tut comprenant en un regard que l'homme était là, il inclina la tête, puis reposa son regard sur Hoshiko.

" Je comprend pourquoi nous avons vu Yuki courir, Va, j'informerais que tu seras en retard si ce n'est asbente.... "

" aRIgatoo Takuma sempaï"
Puis sans un mot, elle fit signe a Jonathan, le prévenant que désormais il ne dirait plus rien, tant qu'il ne serait pas dans le bureau du directeur...

" Désormais scellé vos lèvres, aucunes questions ne sera permisse pour vous éviter les ennuis, suivez moi jusqu'au bureau, nous aviserons ensuite avec le directeur... "

C'est alors que Yuki arriva en courant essoufflée, faisant un signe a Katuma, qui lui rendit, elle s'écria avec entoutshiasme.

" Hoshiko! Hoshiko , le directeur vous attend dans son bureau, je dois rejoindre Zero en patrouille, je reviendrais par la suite, apparement on a encore deux filles des Days Class qui posent problèmes! a tout a heure ! "

Yuki courue pour sa patrouille puis Hoshiko regarda Jonathan.

" ceci ne devrait plus être long. "

A peine étions-nous arrivés dans l'enceinte de l'académie que Hoshiko fut interpelée par deux hommes en costume blanc, le même que la petite si on exclut la couleur. Elle allait être en retard, mais en retard à quoi ? Je n'avais pas fait le rapprochement sur le moment entre Night Class et Académie, avec cette notion de retard. Mais elle leur répondit vite et les renvoya en les rassurant et en ajoutant qu'elle devait voir le directeur. Soit.
Cette femme me troublait pourtant, je n'arrivais pas à la cerner, ni à la comprendre. Que venait faire la destinée là-dedans ? Je n'avais jamais mentionné la notion de destin dans les propos. Je parlais de buts, pas de chemin pour lequel peu importait nos choix nous arriverions au même point. De plus, le destin était une affaires d'humains, pas de vampires. Je ne dis rien sur le moment, mais il faudrait que je commente ceci parce que de mon point de vue ça en tenait pas. Sans doute qu'appliqué à un autre contexte cela donnerait quelque chose de meilleur, mais ici je n'y voyais pas de réel lien pouvant obliger de mentionner le destin. De plus, un mot aurait dû lui faire réaliser, mais non alors même qu'elle l'avait prononcé. Il s'agissait du mot conséquence. Mais, puisque j'allais revenir là-dessus plus tard, je laissais mes réponses pour quelques temps. Cependant à son avertissement je ne pus me contenir, et il fallait que tout sorte. Je continuai de marcher toutefois pour m'aider à remettre mes idées en place pour que ça ne sorte pas tel un bloc intégralement inintelligible et dénué de raison. Ce ne fut pas très long, mais cela prit un certain temps tout de même. Enfin sur une échelle vampirique, c'était à la limite de l'inexistant, mais à l'échelle humaine cela devait équivaloir à deux ou trois minutes peut-être. Je dis donc :

"Pourquoi la mention de destin est-elle faite ? Pourquoi un tel usage de cette notion ? Puis je repris un discours clair et intelligible, respectant les injonctions syntaxiques. Je veux dire, si vous parlez là de destin, c'est donc que quoi que nous fassions, quand bien même nous lutterions contre tout en le connaissant, prenons par exemple Oedipe qui a tué son père et partagé la couche de sa mère, on finit par y succomber. Or je suis plutôt d'avis que tout part du principe de causalité, que le monde n'est que succession de causes à effets. Et que cependant cela repose tout de même sur des choix, même s'ils peuvent être plus ou moins influencés. Je marquai une pause, retrouvant ma syntaxe d'origine. Quant à la tentation des ombres, ne le suis-je déjà pas ? L'exposition à la lumière nous affecte-t-elle au point de nous révéler ? Non, nous partageons, vampires, que la nuit. Comment une quelconque résistance aux ombres pourraient trouver lieu en nous ?"

Mais ses mots suivants me rassurèrent, je ne retomberais pas dans la folie qui m'avait secoué à mes débuts de vampire. Où ma raison semblait s'être envolée, où ma soif de sang, ou la croyance que j'en avais besoin, inondaient de magma mon corps, où tous les repères, humains ou même vampiriques que j'allas obtenir, étaient effacés pour laisser place à l'incohérence la plus totale, l'abrutissement le plus complet. Jamais je n'aurais voulu retomber là-dedans, même si on pouvait me redonner ma soeur, quoique, je ne sais pas en fait. Mais ce qui suivit ne me rassura guère, au contraire. Il persistait ce risque que ces tablettes soient mal accpetées par mon organisme, dans quel cas il ne me restera que deux solutions. Le suicide d'une part, idée qui m'effrayait depuis que je connaissais cette Yuki. Sinon, me nourrir d'humains pour être ensuite traqué et finir tué. La mort n'était que l'ultime fin du rejet de ces tablettes.
Ensuite nous entrâmes dans l'académie, et de nombreuses personnes vêtues de blanc comme ceux que j'avais vus à l'entrée se ruaient dans les salles, je ne savais pour quelle raison. Toujours était-il qu'un de ces gens là s'adressa à Hoshiko, enfin après que cette dernière l'ait nommé... Vice-Président ? Eh bien, il fallait que je n'oublie pas ce visage, celui-là même qui me regarda d'un air sévère tout d'abord, avant d'incliner la tête, sans doute par "tradition". Je ne comprenais pas tout ce qu'ils se disaient, pour ne pas dire rien. Puis une fois séparés, Hoshiko me demanda de me taire par signe, ce que je ne compris pas et allais répliqué lorsqu'elle m'expliqua. Je répondis par un simple hochement de tête. Et lorsqu'elle me dit que ce ne serait pas long, je fermai juste les yeux un peu plus longtemps que la normale, en signe d'acquiescement.