HRPG
Pseudo : Nanie
Âge : 17 ans
Heures que tu passes devant ton ordinateur : cela dépends ! En vacances, le temps perdu est si grand. Sinon, en comptant le mercredi et les week-end, disons... une petite trentaine d'heures ?
Pays : France
Comment as-tu découvert ce forum : sur google ( pas taper Google! >_<]
Code règlement :[Validé by Zero]
RPG
Classe: Day Class
Statut: Elève
Année: 1er année
Prénom : Naruch, dites Nana
Âge : 15 ans
Sexe : féminin
Description physique : Nana est une jolie jeune fille au charisme étrange. Elle a de longs cheveux d'une couleur argentée, pouvant produire des reflets blancs ou laiteux. Sa peau est comme de la porcelaine, pâle comme l'albâtre, mais rosissant très rapidement, surtout sur ses pommettes. Nana possède deux grands yeux aux cils de biche d'une couleur rouge foncée. Elle a des traits fins de visage, un air très féminin. Toujours souriante, elle a un air avenant et doux, et elle semble toujours d'une beauté froide mais gentille. Elle a une musculature fine, et un corps souple et fin, malgré la légère musculature. Nana est une jeune fille assez grande de taille, mesurant un bon mètre soixante dix. Elle ne pèse pas grand chose, dans les soixante kilos. Mais il faut se méfier de son apparence frêle...
Description mentale : La chère Nana est un comme un volcan: gentille et douce, elle est cependant tellement active qu'elle en paraît hyperactive. Toujours l'envie de bouger, d'aider les autres, de ne pas rester les bas croisés... Gentille et douce, elle peut rester calme, mais pas très longtemps. Elle peut cependant rester sérieuse quand il le faut, mais elle est d'une nature rieuse, exubérante et joyeuse. Elle aime rire et aider les autres. Généreuse, Nana est possessive et jalouse, elle est également rancunière jusqu'au bout des doigts, et a une très bonne mémoire des choses, elle n'oubliera jamais. Méfiante, elle ne fait en réalité pas facilement confiance.
Rang souhaité :
Histoire de votre personnage :
Naruch est une fille de la campagne. Elle est née de deux parents agriculteurs sur un flanc de montagne, et c'est par un temps enneigé qu'elle a vu le monde, poussant son premier cri dans les affres de l'hiver. Son père, un homme âgé bien que toujours assez fort pour s'occuper des terres, fut heureux d'avoir une fille malgré son envie d'un garçon. Et Nana grandit donc dans les solitudes glacées d'une montagne, avec pour seuls voisins les arbres d'une grande forêt, et les animaux de la ferme.
Naruch avait un physique assez peu féminin malgré son visage. Grande, maigre, forte physiquement et mentalement, elle était un véritable garçon manqué, courant partout, aidant son père et sa mère aux tâches agricultrices et fière de pouvoir les aider, n'étant pas un poids pour eux. Les hivers étaient froids, et il faisait toujours bon de rentrer dans la ferme, après une bonne journée de travail. Nana préparait du thé, dans la vieille théière ébréchée, et s'occupait de ses parents comme il se devait.
La jeune fille grandit rapidement, devenant de plus en plus grande, et avec l'âge son corps devint légèrement plus féminin. Ses cheveux devenaient cascade argentée, soyeuse, douce. Elle devenait plus gracieuse, moins garçonne. Passé l'âge de douze ans, son père, se faisant vieux, lui demanda si elle se sentait le courage d'aller vendre leurs récoltes pour avoir assez d'argent pour faire des réserves pour l'hiver, qui s'annonçait plus que rude.
Naruch, enchantée à l'idée de traverser plusieurs kilomètres et de dormir à la foire plusieurs jours, sauta de joie, embrassant père et mère, et même chats. Sa mère prépara des vêtements de rechanges, son père de quoi manger et lui donna également quelques piécettes au cas où, on était jamais assez prudent. Naruch partit à dos du poney familial qui servait habituellement à tirer les charrues.
Les trois jours se passèrent bien, et Naruch, les poches pleines de pièces durement gagnées avec entrain et joie, montait les flancs de la colline enneigée. Dans son paquetage, elle trouva un bout de pain, et la mâchonna, tout à son voyage. Le vent finit par se lever, et elle se protégea avec la cape rapiécée de son père. Elle fut soulagée de voir arriver le piquet qui annonçait le sentier qui menait à sa maison. Cependant, malgré l'épais blizzard, il y aurait du y avoir de la lumière.
La jeune fille fronça les sourcils, rejeta en arrière ses cheveux et talonna le poney, qui trotta doucement jusqu'à la ferme. Nana se jeta en bas de la monture, faisant résonner un bruit de métal, les pièces tintant dans ses poches. Elle remarqua immédiatement la porte défoncée, et une congère s'était entassée où un trou béait. Frissonnant, Nana entra, courageusement armée d'un vieux couteau de cuisine. Elle regarda autour d'elle et elle se figea soudainement, en voyant les deux corps de ses parents, gisant au sol, morts. Un peu de sang était éparpillé, déjà sec. Nana se retourna soudain, et entrevit deux yeux rouges dans le noir, avant de tomber au sol, le visage grimaçant de peur.
Avant qu'elle ai pu comprends quoique ce soit, des villageois étaient entrés dans la maison, et la créature aux yeux rouges était partie. Un des villageois, un homme habitant peu loin de leur ferme, un peu en contrebas de la montagne, s'approcha de la petite, la faisant sortir, la protégeant de son manteau.
Allons, petite, ça va aller. Tes parents ont été tués par une sacrée bestiole, tiens ! Ca fait quelques jours qu'on la voyait rôder, et comme on avait plus de nouvelles de par ici.... Ca va aller, petite ?
Les larmes coulaient lentement des yeux rouges de la fillette, qui sentait une rage monter en elle, mélangée à une tristesse infime. Cette créature... Elle savait ce que c'était : une créature de la nuit qui vous suçait le sang ! Un Vampire ! Et il avait tué ses parents... Hochant lentement la tête, Naruch s'éloigna, pour faire son deuil en silence, versant ses larmes silencieusement.
Elle fut envoyée chez une tante qui habitait loin, plus loin dans le Nord. Elle y apprit le piano, et les bonnes manières. Comment devenir une jolie jeune femme, bien élevée, polie, douce et aimable. Mais cette vie ne lui convenait pas. Elle avait une soif de vengeance, de compréhension, une soif que cette vie simple dérangeait. Sa tante entendit parler d'une académie prestigieuse, et décida d'y envoyer cette nièce assez dérangeante. Dérangeante de par sa nature campagnarde, de par la nature de son passé. Et ainsi, Nana entra à la Cross Academy.
TEST RP
Quand le loup passe.
Naruch ramassait du bois, patiemment, aux alentours de la ferme. Il commençait à faire noir, mais elle n'avait pas peur. Elle allait bientôt avoir douze ans, et elle espérait que son père allait l'envoyer à la grande foire, en bas de la montagne. Mais il fallait tout d'abord se montrer courageuse et gentille, sinon il lui interdirait d'y aller. Mais elle savait parfaitement, au fond d'elle, qu'elle irait : son père se faisait trop vieux pour monter sur le poney, qui prenait de l'âge aussi.
Avançant encore un peu, il arriva un moment où elle avait tellement empilé de bois qu'elle fut sûre de ne pouvoir tout porter. Maugréant contre sa bonne foi et sa bêtise, elle essaya de tout porter, mais tomba en arrière, criant. Le dos dans la neige, elle se mit à rire, doucement. Elle finit par se redresser. Frottant ses vêtements pleins de saletés, elle se redressa lentement, grimaçant sous la douleur du choc.
"Allons bon, me voilà bien, toute mouillée de neige et sale par dessus là ! Que vas dire maman ! "
Soupirant lentement, elle se figea soudain. Un loup était là, allongé dans la neige, ses yeux d'or posés sur elle. Nana ne fit plus un geste, osant à peine respirer. Puis, avec des gestes très lents, elle s'avança jusqu'à lui. Présentant sa paume à l'animal, elle le laissa s'habituer à son odeur. La jeune fille était subjuguée : le poil de l'animal, normalement d'une couleur grise, tirait sur le blanc, en présence des neiges qui laissaient envisager un hiver plus que rude. L'animal se dressa soudain sur ses pattes, bailla, et s'ébroua, lançant de la neige autour de lui. La jeune fille était ravie d la luminosité paisible du bois, les rayons du soleil paresseux qui traversaient les endroits où même les arbres ne pouvaient mettre leur feuillage. L'ambiance était comme dans un rêve, capable de se briser d'un simple geste, mais c'était là la beauté d'un tel moment : un simple instant qui peut se briser, et, si il se brise - et c'est le sort de tout les instants- il reste dans les mémoires tel un souvenir simple, doux, comme un refuge moelleux. Le loup fit une grimace, révélant les crocs, mais en faisant une telle mimique qui semblait caricature d'une figure humaine que Nana éclata de rire. L'animal, sursautant, s'enfuit, lança un dernier regard à la créature, puis s'en alla. Naruch finit par ramener le bois chez elle, trempée, sale, mais le sourire aux lèvres. Sa mère la réprimanda, sans comprendre son air heureux.
"Ma chérie, il s'est passé quelque chose ? Quand ton père va te voir.... "
A ce moment son père se montra, et Nana ajouta, avec un amusement pur envers elle-même : " tiens, quand on parle du loup, on en voit la queue!".