Vampire Knight -RPG-
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 La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre

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Jonathan Delombre
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Jonathan Delombre


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MessageSujet: La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre   La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre I_icon_minitimeJeu 14 Aoû - 0:19

HRPG



Pseudo : Jonathan Delombre
Âge : 18 ans
Heures que tu passes devant ton ordinateur : Pendant les vacances minimum douze heures par jour. Mais à la rentrée ça va descendre de beaucoup avec l'université.
Pays : France
Comment as-tu découvert ce forum : Ma très chère "maman". Disons une amie pour ceux qui ne sont pas au courant.
Code règlement : La loi de l'ombre est la plus difficile à respecter mais surtout à supporter. [On m'a dit que je pouvais mais si jamais ce fut impossible ; [Validé By Yuki]


RPG



Prénom : Auguste Debert, renommé à sa transformation Auguste Delombre, renommé encore plus tard Jonathan Delombre
Âge : 131 ans
Sexe : Homme
Description physique : Jonathan ne se démarque pas par une taille démesurée, mais plutôt par une taille très limitée. Effectivement, il ne mesure qu'1m65. Il apparaît maigre et frêle, cependant sa force est inouïe du fait de sa spécialité biologique. Son visage n'aurait rien de vraiment particulier si ses yeux bleu clair très prononcés n'avaient pas ces prises de teinte rouge de temps en temps. C'est pourquoi il tend à les cacher quotidiennement, de peur qu'ils ne le contraigne à une quelconque action contre son gré. Par ailleurs, ses sourcils sont souvent froncés, ce qui peut donner l'impression qu'il est en colère alors qu'il n'en est rien. Il s'est laissé poussé les cheveux entre les omoplates et le cou, de façon à ce qu'ils volent régulièrement avec le vent ou la vitesse. Et leur noir prononcé ne font qu'ajouter à la crainte qu'il peut inspirer.

Description mentale : Jonathan est quelqu'un de plutôt discret, il évite d'entraîner les querelles ou de se montrer devant un trop grand public. Par ailleurs, même lorsqu'il n'y a qu'une seule personne devant lui il évite le contact avec celle-ci. La simple vue de ses crocs pourrait en effrayer un grand nombre, et il serait obligé de réduire au silence le témoin, or il a horreur de tuer bien que son existence même le nécessite, à son plus grand dam. Par ailleurs le plus clair du temps il reste dans les endroits sombres, écoutant les conversations des humains mais sans y prendre part, à moins que ce fut d'une question cruciale. Cependant s'il venait à prendre part dans une conversation avec quiconque, il ferait preuve de respect envers celle-ci, tant que cette dernière n'atteint pas le seuil limite du mépris. Dès lors Jonathan serait sans pitié, et serait tenté d'éliminer cette personne si on le tente de trop. Cependant, à l'opposé si une personne lui voue une gentillesse sincère, elle en sera récompensée et sa gentillesse lui sera rendue à l'identique, sauf problème de grande envergure contraignant à l'inverse. Autre point qui peut expliquer sa mise à l'écart de lui-même par rapport aux autres, il s'attache assez vite à ceux qui lui montrent un intérêt, même amical. Certes il est méfiant quant à la véracité de cette amitié, mais malgré cela il ne peut s'empêcher d'éprouver une petite affection pour ces personnes, vampires ou humains.

Rang souhaité : Vampire (mais pas ceux de la Night Class)

Histoire de votre personnage :
Les Voyages d'une Vie, Jonathan Delombre


"Chapitre Un : Quand la création prend forme

Un début d'après-midi de mai dans la ville de Paris, baignant dans un silence éphémère mais régulier tout de même, la tension était présente, au même titre que l'espoir et la crainte. Marie Debert, femme de dix ans depuis quelques jours, se fit aider par des personnes compétentes, ainsi que par le soutien du reste de sa famille. Cette femme, engrossée par Monsieur Debert, était sur le point de donner la vie à un nouvel être, le quatrième pour être exact, mais le second pour qui la vie restera accrochée. Ainsi parmi les convulsions, la douleur, le bruit environnant des personnes qualifiées qui se démenaient désormais à aider au mieux ce nouvel arrivant, prénommé d'avance Auguste, l'enfant attendu sortit sainement et en pleine forme, sans un signe de malformation ou quoi que ce soit. Ce fut sans doute là le début de ma propre malédiction. Peut-être que si je n'avais pas saisi la chance de vivre je n'aurais pas eu à endurer tout le malheur qui s'ensuivit. Certainement aurai-je éviter tous ces déplacements de pensée, de peurs et d'espoirs brisés. Par ailleurs, ces malheurs débutèrent dès la naissance car ma mère succomba quelques jours plus tard à cet accouchement, non sans éveiller de la crainte envers moi, la tristesse pour ma mère, et quelque peu la colère de ma sœur, surnommée Belle par sa grande beauté au sein de notre famille, bien que son véritable nom fut Virginie. Elle avait exactement trois années de plus que moi - nous étions étrangement nés le même jour nonobstant les trois ans de séparation - mais cela n'empêchait pas une certaine complicité quand bien même j'étais responsable du décès de notre mère et qu'elle m'avait voué un mépris évident, sauf que j'étais trop jeune pour m'en rendre compte.
Mon père ayant passé cette lourde épreuve s'étendant en longueur décida de se remarier, mais cette fois-ci il exclua les enfants car il avait remarqué que sa fille éprouvait une certaine aversion envers son propre frère pour le vide qu'il causa. Ainsi Georges, mon père, décida de laisser grandir sa famille sans risquer une nouvelle perte douloureuse, ce que la seconde mère accepta, bien qu'il était sûr que cela ne durerait pas étant donné qu'elle avait certains désirs que son mari ne partageait pas. Ainsi la seule image maternelle que j'ai pu voir était celle de cette femme, qui n'était pas ma mère, et d'ailleurs dont le nom m'échappe.
En effet, elle joua son rôle de mère, hormis qu'il faille dégoter une jeune mère ayant du abandonné son enfant par faute de condition sociale pour me donner le sein, ma fausse mère ne le pouvant pas physiquement et biologiquement. J'ai appris par contre que ma sœur n'appréciait vraiment pas cette nouvelle mère, bien que cette dernière ne manqua pas d'essayer. Cependant Belle ayant connu comme véritable mère ma défunte mère, il lui était trop difficile d'accepter qu'une étrangère puisse prendre sa place. Elle l'acceptait en tant que celle qui s'occupe des enfants certes, mais pas en tant que mère. Par ailleurs elle ne regretta jamais cette conception, et elle fit bien.
Nous venions d'avoir simultanément six et trois ans que cette fausse mère prit la décision de quitter cette famille, alors même que les conventions sociales l'interdisaient formellement. Dieu seul sait ce qu'elle est devenue, moi-même je ne le sais pas, et je ne chercherais pas à le savoir. Elle nous a ouvertement quitté, sans laisser mot, mais je me doute que son nouveau statut ne fut meilleur. Or ce n'était plus notre problème à partir du moment où l'idée même de partir est née en elle.

[...]

Chapitre quatre : L'aller sans retour

Je venais d'avoir vingt-et-un ans. Autrement dit cela eu lieu en 1898. Une affaire française qui prit une ampleur énorme à cette époque, bien qu'elle ait commencé véritablement en 1894. Cela débuta lors de l'arrestation du capitaine Alfred Dreyfus par le ministère de la Guerre pour haute trahison. Des informations militaires auraient été communiquées à l'Allemagne. Il fut alors arrêté, condamné à être déporté sur l'Île du Diable, ainsi qu'à la dégradation militaire devant une foule française injuriant à tout va le capitaine. Ainsi le peuple supportait le régime français, ou plutôt, il voyait ce qu'on voulait lui montrer. En effet, le procès qui lui a été fait était plein de fausses preuves, ou à la véracité fortement réfutable. Ayant suivi de près cette affaire dans les journaux, notamment Le Petit Parisien , je ne doutais pas spécialement de la sentence qu'avait appliqué le ministère de la Guerre. Pour dire vrai, je m'informais sans réellement chercher à savoir si ce que je pouvais lire fut vrai ou non, malgré que Mathieu Dreyfus, le frère du condamné, acclame haut et fort autant que son frère son innocence. Rien de plus normal me disais-je que la famille défende l'accusé. Cependant, le 13 janvier 1898, j'ai pris conscience de quelque chose en lisant L'Aurore. Un texte publié par Emile Zola dans ce journal fit basculer mes conceptions vers un autre chemin. Effectivement, dans sa Lettre à Monsieur Félix Faure, ce brillant auteur rend compte de la crise politique, sociale et populaire qui sévissait en ce moment même. Il accuse ouvertement le colonel de Paty de Clam d'avoir tout monté de toutes pièces, d'avoir fait se constituer un dossier volontairement de fausses preuves d'accusation, d'avoir fait faire pression sur ceux ayant pu certifier que l'écriture de ce soi-disant bandereau n'était pas celle du pauvre condamné. Que le ministère de la Guerre a caché la vérité, l'a obscurci et a usé des journaux pour faire sombrer l'opinion du peuple dans la superstition. Alors qu'il demande l'ouverture d'un nouveau procès, il accuse également le nouveau ministère de la Guerre de suivre l'exemple de son prédécesseur par la seule faute de l'obéissance. Par ailleurs, il accuse également ceux détenant la vérité mais n'ayant pas eu le courage d'affronter la foule et le pouvoir par crainte de leur propre avenir et en laissant souffrir le capitaine Dreyfus le pires maux envisageables. Le pouvoir est donc amplement visé par l'acte héroïque de Zola, mais il faut aussi condamner le peuple ! Effectivement celui-ci était entièrement en proie à un antisémitisme croissant. Quelle honte que de vouloir le pire jugement pour la seule cause que la religion n'est pas la même ! Parce que les fausses rumeurs à propos des juifs circulent telle l'eau courante chez les bourgeois !
Je ne m'éterniserais pas plus longtemps sur le sujet, sachez seulement que jamais une telle erreur judiciaire et politique ne doit se reproduire. Car de fait elle a duré véritablement douze ans ! Ainsi cette lettre m'a réellement ouvert les yeux, ainsi qu'à d'autres intellectuels tels que Marcel Proust ou Anatole France. J'ai réalisé à quel point le pouvoir n'était basé que sur une véritable envie de l'obtenir pour mieux le garder et en jouir pleinement. Egalement qu'il est insensé de demander son avis au peuple tant que celui-ci reste dans le cadre de la croyance. Il faut donc un peuple éclairé, autant que le système politique accepte la défaite de ses idées sans user de la meilleure arme qu'est la rhétorique. Que la vérité ne soit que le but principal d'une entreprise judiciaire. Il est là alors légitime de comprendre à quel point la population puis me causer problème, car si je fais part de mes idées aux ultra-nationalistes ou aux extrêmistes, je suis sûr d'être inquiété. D'autant plus que d'autres facteurs viendront s'y ajouter.


Dernière édition par Jonathan Delombre le Sam 30 Aoû - 20:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre   La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre I_icon_minitimeJeu 14 Aoû - 0:20

Des facteurs qui eurent lieu un peu plus tard la même année. Je ne sais pas si ce fut par hasard ou non, autant que qui se passa fut réel. Et je prie le lecteur de ce livre de me croire sur parole sans diffamation, bien qu'il soit préférable à chacun de chercher à nuancer ce que l'on peut entendre voir ou lire.
Un soir alors que Belle et moi étions partis nous promener au jardin des Tuileries comme nous le faisions assez souvent pour échapper quelque peu à la situation présente concernant l'affaire Dreyfus, nous fûmes abordés par un couple de personnes charmantes, mais qui visiblement n'étaient pas français. Ils connaissaient certes le français, mais leur accent démontrait que ce n'était pas leur langue d'origine. De plus, la forme de leur visage laissait plutôt sous-entendre des gens venus d'Extrême-Orient. Ils se présentèrent, Kôji et Megumi Tanaka. Ils étaient fort agréables et sympathiques, aussi ils voulurent savoir expressément pourquoi une telle agitation au sein de cette capitale française.
Nous les avons alors conduit chez nous - nous n'étions chacun pas encore mariés du fait de cette histoire politique, mon père voulant nous marier à une branche de celle-ci - et présentâmes notre père. Puis nous entrâmes dans le vif du sujet, j'expliquai alors toute l'histoire, bien que ma sœur ne fit aucun commentaire car cela lui passait au-dessus de la tête. Ils avaient l'air fasciné autant par cette histoire que par mon expression ainsi que notre apparence physique. Mais bien souvent nous devions prendre congé car nous étions fatigués tandis que eux n'en avaient nullement l'air. Nous nous revîmes ainsi plusieurs nuits, parfois espacées d'une semaine. Chacune de ces fois-là ils me laissaient parler et admiraient ma sœur lorsqu'elle se mettait à danser grâcieusement, nullement pour se montrer mais parce que nos deux invités le lui demandaient gentiment.
Une nuit - cela faisait près de deux mois que nous nous connaissions - ils voulurent nous mener visiter leur lieu d'habitation, bien qu'ils nous confièrent en changer très souvent pour visiter ce qu'ils pouvaient. Cette fois-là ce fut dans une grotte non naturelle parsemée de lumière, enfin lorsqu'on s'aventurait plus loin car à l'entrée c'était sombre. Nous pouvions admirer les couleurs et les dessins qu'ils avaient fait sur ces murs. Ils nous servirent du vin rouge, et le leur était étrangement plus clair. Cependant il le recrachèrent tous deux, et lorsque nous y goutâmes nous fûmes de même. Nous nous apprêtions à partir, mais Madame Tanaka bloquait le chemin, montrant du doigt derrière nous et en disant d'une voix douce :

"Je crois que mon mari a encore quelque chose à vous demander, ensuite nous vous laisserons partir, vous avez notre parole.
- Effectivement, je voudrais savoir Monsieur et Mademoiselle Debert, ce que vous pensez de la folie."
Cette question me stupéfia, car avant ils ne parlaient que de fait historique ou social, mais pas de notre conception de telle ou telle chose. Cependant je commença à organiser mes idées pour les faire partager, et à chacun de mes mots je voyais que Monsieur Tanaka me fixait un endroit précis su corps, bien que je crus au début que ce fut mes lèvres. Alors que je continuai à discourir, j'entendis ma sœur se lever, sans doute pour aller admirer de nouveau les dessins tandis que moi je gardais mes yeux fixés sur Kôji. Cependant je n'entendais plus aucun bruit provenant de derrière moi, ni les bruissements de la robe de Belle, ni ceux de Megumi. Je me retournai vivement et je vis le pire que je pus voir. Je réalisa que ce qu'ils fixaient n'était vraisemblablement pas mes lèvres mes mon cou, ainsi que celui de Belle même lorsqu'elle dansait. Les yeux vert de Megumi étaient désormais rouges et ses canines avaient au moins doublé puis pénétré le cou de ma sœur tandis que du sang s'écoulait de ce lieu. Je sentis en même temps ma tête virer quelque peu sur le côté et deux piqûres se firent ressentir au même endroit que ma chère sœur. Puis nous chavirions dans l'inconscience.
Quelques jours après nous étions devenus complètement fous, et en y repensant je me demande aujourd'hui encore comment nous avions pu survivre à un tel stade de folie car nous voyions le sang comme une priorité, nous qui étions pourtant contre la violence. Ce que je sais, c'est que la folie s'estompa lorsque Monsieur Tanaka me fit don d'un liquide au goût quelque peu amer au début, mais qui par la suite devenait de plus en plus succulent. Puis de multiples changements opérèrent en moi. Ma vue se brouilla entièrement pour devenir telle que jamais je n'aurais pu l'imaginer, tous les détails s'allumaient à moi. Je sentais de surcroît une force que je n'aurais jamais cru possible. Ma respiration diminua dangereusement que je fus persuadé qu'elle allait s'arrêter complètement, mais non, elle resta simplement plus lente. Puis une incroyable envie de sang me parcourut tout le long du corps, et Monsieur Tanaka ne tarderait pas à m'expliquer.
Voilà qui marqua le début de mon voyage sans retour possible au travers les méandres des ténèbres. Ainsi mon nom devint Auguste Delombre, pour qualifier le type de personne que j'allais devenir.

Chapitre cinq : Les injonctions et débuts

Kôji Tanaka m'expliqua pourquoi ils avaient décidé de nous transformer ma sœur et moi en créatures surnommées vampires. Notre être disaient-ils étaient très précieux, et notre talent aussi grand. Or pour un humain cela n'est que de courte durée, ainsi ils voulaient conserver celui-ci jusqu'à la fin des temps. Ainsi c'était par un acte de bonté qu'ils avaient décidé de nous donner la jeunesse éternelle ainsi que des attributs propres aux vampires et dont rêveraient les humains qui connaîtraient ces aptitudes. J'en concluais donc que de toute évidence, je ne devais jamais révéler quoi que ce fut à propos de mes nouvelles caractéristiques physiques. Soit, ce n'était en soi pas un problème. Car tout l'histoire Dreyfus m'avait appris à ne pas me mêler du peuple idiot et manipulable, or ici on me demandait de ne pas me mêler de toute l'humanité. Cependant une bonne partie de cette humanité était la première catégorie dont j'ai appris à me méfier.
Il m'expliqua de plus que je devais aussi me méfier des autres vampires, car ils étaient tout aussi dangereux. Tout d'abord ils traquent les humains par divertissement me dit-il - bien que j'appris plus tard que ce n'était pas par divertissement - et qu'ainsi le risque que le secret de l'existence des ces êtres nocturnes soit révélé. Cela impliquait que si j'en voyais un s'amuser avec un humain, je devais le réduire au silence et à l'inactivité. Je lui demandai comment je ferais pour en reconnaître un mais il me répondit que nous verrions ça plus tard. Puis il m'avoua une chose terrible, que mon existence même était en péril par d'autres vampires qui me chercheraient expressément par ma simple existence, ou plutôt du fait que j'avais été créé par un vampire, dit de sang pur, lui-même recherché pour avoir déjà transformé un autre humain en vampire pouvant exister via l'échange de son sang. Ainsi les autres vampires de sang pur le traquaient, et s'ils découvraient la vérité à propos de moi ils me détruiraient aussi. Ce fut le début de mon plus grand malheur. D'une part je devais vivre dans l'ombre des humains, mais ensuite dans l'ombre des vampires eux-même. Tout du moins durant un certain temps équivalant minimum à un siècle.
Puis alors que des douleurs apparaissaient au sein de mon corps, il était temps pour moi selon lui de subvenir à mes besoins. Il m'entraîna dans un petit hameau, où j'avais le choix de l'humain avec qui je pourrais jouer. Je choisissais une jeune femme, certainement de dix-sept ans donc une jeune fille plutôt, et elle était accompagnée d'un jeune homme. il me demanda de le suivre et d'agir en même temps que lui. Nous nous glissâmes derrière eux et il me montra en silence les gestes à effectuer pour les réduire au silence. Je fus moi-même étonné de ma propre force, je pouvais les maintenir en place sans forcer. Puis je le vis planter ses crocs dans le cou du jeune homme, et ses yeux étaient alors devenus rouge sang, une couleur dont je me souvenais avoir vu mais sans pouvoir m'en rappeler. Je me demandais si les miens seraient pareil, et il me confia plus tard qu'à chaque fois que le besoin de sang ou l'envie nous prenait cela faisait cet effet là. Une autre raison d'éviter le contact avec les humains. Une fois le sang désormais dans notre corps, nous devions absolument nous débarrasser des corps, sinon on risquerait de nous retrouver, déjà que l'odeur du sang peut-être un piège même pour les vampires, donc il fallait faire attention où nous nous nourrissions.
Cependant, je réalisa que j'avais tué une personne, que j'avais commis ce que je n'aurais jamais fait auparavant alors que j'étais un simple humain. Je débutait alors à entretenir un dégout de moi-même et de ma race car nous devions tuer pour survivre. Puis je me rendis compte que ma Belle devait également être dans la même situation que moi, sauf que immédiatement je me souvins ne pas l'avoir vu sortir de la folie, d'ailleurs la folie elle-même me faisait croire que je la voyais. Au final j'avais perdu le contact avec elle. Et lorsque je voulais lui demander où elle était, il m'avait lâchement abandonné, sentant que cette question allait venir. Les liens avec ma famille furent alors rompus définitivement, sans que mon père même fut au courant de quoi que ce soit à propos de notre disparition. Je le voyais juste parfois quand je l'observais quelques instants aller dans ces lieux où on plonge dans l'alcool pour oublier.

[...]

Chapitre Dix : Vers un nouvel horizon

Un siècle s'est écoulé depuis que de la lumière je suis passé aux mains des ténèbres. Un siècle durant les cachettes ont été mes seuls habitats. Tout un siècle ma vie a été cachée du monde humain et vampirique. Ce temps devait être révolu, il fallait que je mette un terme à cette vie de mystère. J'avais changé mon nom une nouvelle fois. Désormais c'était Jonathan Delombre, cela sonnait mieux. Je me préparai donc pour un autre voyage qui n'aurait certainement pas de retour. Je pris la ferme décision d'aller vers le pays natal de Kôji et Megumi Tanaka. Certes c'était quelque peu gênant car il fallait que j'évite l'avion. Je ne souhaitais pas atterrir en plein jour, le risque d'être perçu par trop de monde était trop grand. J'y suis donc allé par trains à travers les pays d'Europe, puis en voiture jusqu'en Chine. De Shanghai je dus prendre le bateau, qui par erreur de ma part me conduisit à Kyoto. Ensuite je dus y aller à pied, mais rien de bien préoccupant pour un vampire.
Arrivé à Tokyo, je fus surpris de voir la population qu'il y avait. Bien plus que dans Paris et son agglomération. Le choix des victimes ne manquait donc pas, bien que cette idée me répugnait toujours autant, voilà pourquoi je restais le plus clair du temps au bord de la chute. Et je maudissais chacune des fois où je dus tuer pour survivre. J'avais donc décidé d'aller au Japon pour trouver les vampires dont m'avait parlé Kôji, pour qu'ils mettent un terme à ma propre existence sans que je le leur prie.
Cependant je n'en trouva pas, il faut dire qu'ils devaient se cacher autant que moi, ou bien je n'en avais pas suffisamment vu pour pouvoir en identifier un. Toujours est-il que je ne me risquais pas non plus à me dévoiler devant tous les humains présents, cela finirait en scandale et il fallait tout de même préserver le secret vampirique pour que les humains ne soient pas les victimes des autres vampires dans le but d'éliminer les soupçons. Je tentais de trouver Monsieur ou Madame Tanaka, mais jamais je ne tombais sur les bonnes personnes malgré le nom identique.
Cependant je fis la connaissance d'une bien autre personne, humaine, et il eut semblé que cela n'était vraiment pas par hasard. Une jeune fille encore fraîche, que je décrirai dans les Suppléments aux Voyages d'une Vie, et qui me fit changer d'objectif. La raison de ma présence au Japon ne serait plus pour mettre un terme à mes déambulations dans les ténèbres, mais pour leur donner une raison d'exister, bien que concessions devront être faîtes.
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Yuki Cr0ss
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MessageSujet: Re: La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre   La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre I_icon_minitimeJeu 14 Aoû - 0:55

Bon ben a l'heure actuelle je ne trouve rien a redire.
Effectivement, une grande bibliographie digne d'un grand auteur, on y reconnait l'inspiration, beaucoup de culture sur des faits réels qui ont marqué l'histoire....
Bref un pur bonheur !

Donc a moins que Zero-chan n'aime pas ce que je doute!
Je te dit bienvenue on attend avec hâte le rp test pour terminé la validation complète!
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Zero Kiryu
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MessageSujet: Re: La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre   La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre I_icon_minitimeJeu 14 Aoû - 14:36

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J'adore! Je ne peux rien dire d'autre! Synthaxe superbe, c'est fluide et super à lire! J'attends le test RP avec impatience [même si sans ça tu serais validé à l'aise!]

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MessageSujet: Re: La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre   La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre I_icon_minitimeJeu 14 Aoû - 15:44

tu comprend pourquoi je l'ai harceler pour venir ici ? ;p

Déjà que sur un autre forum tout deux on fait halluciner certains car on se lance un rp philosophique lol
non mais c'était obliger que doudou vienne jouer avec sa moman ;p
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MessageSujet: Re: La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre   La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre I_icon_minitimeSam 30 Aoû - 20:50

Suppléments aux Voyages d'une Vie, extrait


[...]

La fin de la journée s'annonçait plutôt calme. Peu de monde circulait dans les rues, grand bien me fasse. Je pourrais normalement aisément subvenir à ce terrible besoin qui me ronge depuis cent dix ans déjà. Une oeuvre que même le diable ne doit certainement pas faire lui-même. Je pense qu'il se contente de tuer beaucoup en une fois, puis de rester "calme" quelques jours avant de reproduire son exploit. Quant à moi, c'est chaque jour pareil, toujours cette misérable routine qui consiste à vider un être qui a autant le droit que moi de vivre. Je ne peux que me haïr pour faire taire à jamais une nouvelle âme, sans pour autant trouver la force au fond de moi de me détruire moi-même. Il semblerait que ce Monsieur Tanaka a omis de me prévenir des actes auxquels je serais confronté. A l'heure actuelle, je suis livré à moi-même et j'espère que cette nuit, au même en cette fin d'après-midi, un vampire de sang-pur viendra mettre un terme à mes jours.
J'optai pour une ruelle sombre, comme à mon habitude en fait, mais celle-ci était pourtant dans un croisement habituellement fréquenté, cependant ce soir elle était presque vide, comme si quelque chose s'y tramait. Mais je me convainquis que ce n'était que mon imagination qui me faisait croire à telle ou telle illusion. Aussi j'observais les quelques personnes, derrière mes lunettes de soleil qui cachait les soudaines teintes rouge qui parsemaient le plus difficile à cacher. Puis plus personne ne passait, à mon grand désarroi ainsi qu'à ma plus grande chance, peut-être que si je suis forcé ma vie pourra s'éteindre d'elle-même. Ce serait enfin la solution à mon problème.
Soudain, une jeune fille traversa la ruelle. Mon esprit faisant alors preuve de faiblesse face à mes pulsions, je me dirigeai dans l'ombre jusqu'à elle. Ou plutôt, je tentai d'aller jusqu'à elle. Car alors qu'il ne restait plus que deux mètres en elle et moi, un autre individu fondit sur elle depuis la ruelle adjacente. Je n'avais pas eu le temps de le voir, et elle encore moins puisque il était dans son dos, dans un cri qui la fit réagir mais trop tard car déjà ses crocs avaient eu le temps de plonger dans l'artère du cou, et il commençait à aspirer la vie qui s'en dégageait. Cela ne dura pas plus de deux secondes après qu'il ait commencé, que j'accourus et qu'un coup de poing sur la mâchoire le fit lâcher prise. J'ignore ce qui avait pu se passer dans mon esprit à ce moment là vis-à-vis de cette fille, ce qui est sûr c'est qu'à ce moment là personne ne prendrai le sang de cette fille, tant que moi je ne l'aurais pas entièrement bu. Malgré le rouge éclatant de mes yeux, on aurait certainement pu y déceler la colère s'ils n'étaient pas voilés.
Il se releva et sa cible passa de la jeune fille à moi, à défaut que moi il comptait me tuer sauvagement et en déversant toute sa force. Et pour dire vrai, elle dépassait la mienne car je n'avais pu le faire chanceler que parce que j'avais eu l'effet de surprise. D'ailleurs je fus projeté sur le mur avec une telle vitesse que ma nuque manqua de céder sous le poids. Cependant je pouvais remarquer à quel point ses mouvements étaient parfois faussés par de mauvais gestes. Et sa vitesse s'en voyait réduite. Mais même avec ce détail je ne pouvais pas lutter. Mais pourquoi résistais-je puisqu'ici j'allais mourir si je le laissais faire ? Sans doute des réflexes humains qui voulaient une mort juste je ne le sais pas. Quoiqu'il en soit il vint s'agripper à mon cou, non pas pour m'étrangler mais pour le briser littéralement. Ce à quoi je répondis par la même action mais sa force me dépassant, je me préparais à abandonner lorsque son étreinte se déserra et un bâton remplaçait ce vampire. En continuant le long je vis que c'était cette jeune fille qui l'avait fait plier. Elle doit posséder une grande force aussi pour ainsi assommer une telle brute.
Elle m'aida à me relever de son bâton, et je me dirigeais sans la remercier vers le vampire gisant encore en vie. Puis je brisai sa nuque et le cou en même temps car il n'avait plus la même résistance, mais ne sachant pas si cela le tuerait, car de fait c'était le premier vampire que je croisai depuis Kôji. D'ailleurs ce fut cette fille qui le finit, non pas moi. En me retournant de nouveau vers elle, les deux trous de son cou attisaient mon désir, et je réalisai que mes lunettes de soleil étaient tombés dans la lutte. Nul doute qu'elle avait aperçu mes yeux, ainsi je ne pourrais plus l'approcher, à moins que je ne veuille finir comme ce vampire. J'allai donc récupérer mes lunettes et les remis en place. Il était temps d'avoir une discussion avec cette jeune fille qui l'avait aidé en retour :


"Mon merci t'accompagne, cependant le regret fait rage. L'envie de mourir a été dépassé. Et pour ce un second merci se dirige vers toi. Il me semble inutile de décliner ma nature, tu dois l'avoir déjà deviné.

Je ne mis pas de temps avant d'entendre de ses mots que j'avais raison. Effectivement autant d'indices que j'avais laissé s'échapper ne pouvaient mener à autre que cette conclusion. Elle avait décelé ma nature cachée, et cela elle l'avoua assez clairement :

"Il n'est pas difficile de reconnaître votre nature... Mais à savoir si vous êtes un level E ou un vampire... Rien n'est encore certain à ce stade..."

Je pouvais voir voyait aussi bien dans les yeux méfiants de la jeune fille que dans le fait qu'elle garde son bâton dans les mains, prête à frapper au besoin, que je devais prendre garde à mes mouvements. Je ne devais pas essayer de la brusquer, j'aurais pu le regretter et je ne serais pas allé jusqu'au bout de mes intentions. Mon existence aurait donc été poussée à son terme alors que l'envie de mourir venait de laisser place à un tout autre but. Un objectif que moi seul connaissait et qui ne tarderait certainement pas à être découvert, car je doutais que j'allais l'avouer à qui que ce soit. Ce qui était importait était qu'elle tenait toujours avec fermeté ce bâton avec lequel elle avait terrassé ce vampire pourtant doté d'une grande force physique. Je ne tenterais pas de combattre contre elle, d'ailleurs ni me battre tout court, mais si je devais avoir un ou une partenaire de combat je préfèrerais qu'elle soit avec moi. D'autant plus qu'elle savait déjà ce que j'étais et resterai, il valait mieux cela ainsi plutôt qu'une personne choquée d'avoir découvert ma véritable nature.
Cependant elle utilisait des expressions que je ne comprenais pas. Peut-être était-ce des expressions typiquement japonaises, je ne savais pas trop. Et j'avais beau chercher, l'expression Level E ne me revenait pas. Il fallait que je lui demande, au risque de passer pour un idiot si cette expression était courante dans ce coin. Je ne bougeai pas d'un centimètre, ne voulant pas attiser la méfiance de cette fille aux yeux marron clair. J'allai m'adosser au mur avoisinnant, la contemplant de mon regard caché, et réalisai qu'elle possédait une grande force malgré une carrure peu imposante matériellement. Cependant la forme de son visage laissait entendre qu'elle n'était d'ordinaire pas aussi alertée. Peut-être n'aimait-elle pas les vampires ? Ce ne pouvait pourtant être vrai, elle aurait déjà tenté de m'éliminer. Je m'empressais donc de lui demander, de la façon la plus normale qui soit :


"Le doute naît en moi. Puisque ma nature est décelable, la vue vous est-elle si faible de ne pas vous rendre compte que je suis vampire ? Par ailleurs, ma méconnaissance de votre langage m'est affligeante. Le terme Level E ne m'inspire rien. L'explication pourrait-elle sortir de votre bouche ? Si le plaisir vient avec naturellement."

Je pouvais voir son corps tout entier dévoué aux tremblements incessants nuisant à la perfection de sa peau blanche. Cela ne faisait pas tâche, on pourrait même y déceler quelque beauté saisissante, à condition d'être vampire naturellement. Mais ce qui m'inquiétait le plus était sa prise du bâton. Je n'étais certes pas un expert, mais dans la position avec laquelle elle le tenait, il serait difficile de le lui arracher, qui plus est elle pourrait s'en servir à son aise et vaincre n'importe qui, sauf vampire de la même aptitude, ce qui n'était pas mon cas. Une approche diplomatique était donc préférable si je voulais parvenir à mes fins, et j'espérais qu'elle saurait me répondre quant à cette histoire de Level E à laquelle je ne comprenais rien ; mais également qu'elle ne décidât pas de me tuer.
Fort heureusement elle ne tarda pas à me fournir les réponses que j'attendais, enfin, plutôt elle m'en donna une certaine quantité qui était loin d'être complète, au contraire :


"La société des vampires est composée d'une hiérachie... Les purs sang , les nobles, les vampires dits normaux à eux ils représentent les level A B et C , les Pur sang Level A sont les seuls à pouvoir transformer un humain en vampire... En les mordant ceux-ci deviennent vampire, enfin... S'ils ne deviennent pas fous en passant par les level D et E ; le level E est comme une maladie, ils sombrent dans la folie de l'appel du sang... Voila ce qu'est un Level E ni humain ni vampire, juste une bête assoifée de sang, comme celle qui m'a attaquée..."

Puis elle devint complètement silencieuse. La jeune fille ne se laisserait pas surprendre par moi-même, je pouvais le noter puisque sa posture ne changeait pas d'un pouce, ainsi restait-elle prête à me fondre dessus si j'osais ne montrer qu'un seul signe d'une attention malvaillante. Ainsi, conservant ma technique initiale, c'est à dire ne pas chercher à la provoquer, je restais immobile. C'était vraiment surprenant de voir que si peu de monde traversait cette ruelle, Tokyô étant pourtant une si grande ville énormément peuplée. Cependant j'avais d'autres sujets sur lesquels m'intéresser en ce moment même, cette jeune fille, dont le nom ne m'avait pas été confié, et dont la menace éventuelle n'était pas éradiquée, importait le plus à cet instant.
Ceci dit, même si au sein de ses réponses se trouvaient quelques miennes, je ne connaissais pas encore tout ce dont je devais savoir. Kôji et Megumi Tanaka étaient donc des vampires Level A, autrement dit les plus respectables dans la société vampirique. Quant à moi, je ne savais pas trop où me placer. Je ne devais pas être un Level E, j'étais déjà passé par là au moment de ma transformation puisque le réel et l'irréel n'étaient plus dissociés par la conscience et la raison. De plus je ne ressemblais nullement à cette chose qui a manqué de nous tuer tous les deux. Selon ses dires, je devais donc être un Level C, soit un rang très bas au sein des vampires... raisonnables. Mais on en m'avait rien enseigné. D'ailleurs Kôji et Megumi étaient traqués pour m'avoir créé, peut-être avait-ils été rattrapés ? Je n'en savais rien et je ne pensais pas les revoir un jour. Leur existence étant connue, il devait être difficile d'échapper à une foule de vampires. Cependant elle n'avait rien dit à propos des conséquences de la transformation d'un humain en vampire, cela devait donc être autorisé, et pourtant Kôji l'avait mis en garde. Le doute demeurait encore en moi.
Aussi une autre question manquait d'exploser, aussi dus-je la poser dans des mots que je choisis plutôt que d'attendre que la question ne sortât par elle-même au risque d'être posée dans des mots inconvenus :


"Comment se fait-ce qu'une telle science ait pris position dans votre esprit ? Le secret n'est-il pas la nature vampirique ? La reconnaissance d'une nature est quelque chose, la connaissance en est une autre. Aussi la vôtre m'intrigue, vous ne semblez pas vampire et pourtant la savoir vous le possédez plus que moi. Dire que c'est suspect serait faux, mais dire que ça ne m'intrigue pas le serait aussi. L'explication peut-elle être escomptée ?"

Il était effectivement très étrange qu'une humaine puisse détenir autant d'information sur les vampires. Moi-même je serais passé pour un ignorant face au reste de la société vampirique. Mais cela ne devait pas pour autant nuire à mes objectifs. De plus, cette fille allait m'être utile à d'autres choses que celle pour laquelle j'étais déterminé.
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Jonathan Delombre
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MessageSujet: Re: La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre   La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre I_icon_minitimeSam 30 Aoû - 20:52

Elle mit quelques temps avant de me répondre. Avais-je dit quelque chose qui lui apportait un quelconque problème ? Certainement cette histoire de connaissance du monde vampirique, du moins je ne voyais pas ce que cela pouvait être d'autre. D'ailleurs, certaines choses s'éclaircirent à ses mots :

" J'ai été élévée avec cette connaissance... De plus la société vampirique est connue de la Hunter Association, une société qui chasse les Level E comme les vampires. Cela reste complexe, mais si vous ne possédez que si peu d'informations... c'est qu'un sang pur vous a mordu.... Je ne sais pas comment il est possible d'éviter le fait qu'il ait fait de vous vampire.... Mais si vous êtes un level C vous n'auriez rien à craindre à part apprendre à vivre avec la société... Si vous êtes un level D et que vous passez tôt ou tard au Level E, vous serez pourchassé si la folie vous prend .... Mais sachez ceci, un sang pur ne dois jamais faire couler son sang..... C'est un tabou ..... "

La connaissance du monde vampirique s'offrait à moi, et je prenais note dans un coin de mon esprit toutes les informations données, ce à quoi pouvaient s'ajouter d'autres éléments tirés de mes propres déductions, de mon passé ou de ce que j'avais appris par Kôji - ce qui n'était entre autre presque rien. Cependant il y avait des choses qu'elle ne voulait avouer, cela se sentait. On ne naît pas avec une connaissance des vampires c'est impossible étant donné que nous nous devons de rester dans l'ombre de l'humanité, ou plutôt dans l'ombre du Soleil. Ainsi il existait une association qui connaissait notre existence, et qui de surcroît nous chassait. Cependant ils ne devaient pas réduire au silence que des vampires, les humains démontrant une conception réelle du vampire se devaient d'être empêchés de répandre leur savoir, sinon quoi le monde basculerait dans une panique générale. Enfin telle était mon idée de la conséquence, peut-être celle de cette Hunter Association était-elle différente. Cette fille était-elle alors une membre envoyée sur le terrain ? Cela n'était pas inenvisageable, au contraire. Je devais donc être encore plus prudent que je ne l'étais déjà. Ce n'était pas bien dur, seulement je pouvais facilement être trompé par un humain, et encore plus par une humaine. Le vice vampirique dirais-je, celui de s'intéresser énormément aux humains à cause de l'obligation de rester en retrait.
Elle confirmait de plus mes craintes mais elle me rassurait en même temps. En effet, j'avais été mordu par un sang pur, ça ce n'était pas très important, mais il m'avait également donné son sang, or cela apparemment était interdit. Voilà donc pourquoi Kôji était tant traqué, et pourquoi je devais rester invisible à tous les yeux, peu importe leur nature. On me traquerait donc pour ce qu'il avait fait de moi. Quelques heures auparavant je m'en serais réjoui, dorénavant ça me tracassait plus qu'autre chose. Comment parvenir à mes fins si je suis éteint avant ? Cette idée me faisait un peu peur je dois l'avouer, mais ça ne m'empêcherait pas d'aller au bout de ce que je devais faire, ou du moins je l'espérais. Peut-être que l'avenir en déciderait autrement. Mais j'étais aussi rassuré car le stade du Level E, je l'avais déjà passé. Je ne risquais donc normalement pas de retourner dans cet état. En ce sens cette fille n'essaierait peut-être pas de me tuer.
Je n'eus pas le temps de répondre qu'elle expliqua devoir partir, dans quel cas on s'inquiéterait pour elle. mais elle donna comme indice "directeur", l'idée que j'avais de son appartenance ou non à cette association prenait de l'ampleur. Cependant vu ses vêtements, ce pouvait être un lycée. Mais combien de lycées permettent-ils le pensionnat ? Je n'en avais aucune idée. Cependant elle ajouta que si je voulais en savoir davantage il fallait que nous nous revoyons, avec une autre personne sachant m'expliquer tout ça. Je n'y voyais aucun inconvénient, et je m'empressai de répondre avant qu'elle ne parte :


"Votre offre se voit acceptée. Le plaisir s'y joint, non l'obligation. Cependant la non connaissance de la ville fait rage, ou du moins une connaissance peu précise. Ainsi il serait préférable que le lieu de rencontre soit décidé par vous ou cette personne de votre connaissance. D'autant plus si la célébrité d'un lieu peut vous faire m'indiquer un endroit où loger, cela serait fort agréable et je vous en remercierait"

Cela n'était que partiellement vrai, car peu importe le lieu qu'elle allait me donner - si elle m'en donnait un - je n'allais pas voir sur le moment. D'autres projets avaient pris place dans ma tête. Et j'allais les accomplir de ce pas avant qu'il ne soit trop tard. A moins que dans le doute elle préfèrât me rendre inconscient et me livrer au hasard de ce qui se tramerait dans cette ruelle. D'autant plus que la nuit tombante allait m'être d'une aide également précieuse.
Elle ajouta ensuite les réponses à mes demandes, sans trop de précision mais suffisantes :


" Hmmm nous ne sommes pas loin du centre, là où se trouve la fontaine avec les bancs, à sa droite, un établissement pourra sûrement vous acceuillir, quant aux lieux, la fontaine me pense être la meilleure solution... demain après midi, vers la fin de l'après midi... Cela vous va-t-il ? "

Je la vis lever les yeux au ciel. C'était une belle nuit encore, un espace noir et mystérieux parsemé de minuscules essais de lumière. Mais la seule lumière capable d'éclairer ici-bas était cachée, laissant les ténèbres se répandre légèrement, sans excès naturellement, sur le bas-monde. Cette fille me fixait toujours, son bâton bien incrusté dans les mains, et elle avança vers moi quelque peu, prenant soin d'anticiper la moindre de mes réactions visiblement. Elle continua sans que je puisse dire quoi que ce soit :

" Veuillez m'excuser, mais il faut vraiment que j'y aille... On m'attend ... "

Puis elle partit en courant, elle était rapide et agile, car elle sauta sur le muret sans que son élan ne vienne contrecarrer son intention. Je fermai les yeux pour ne la suivre que par l'odeur du sang qui se dégageait d'elle. Cependant comme celui-ci s'éloignait, je vins m'installer sur le muret où elle avait sauté, et j'aperçus la fontaine dont elle m'avait parlé. Je savais où je devais la rejoindre le lendemain à l'heure convenue. Je regardai alors à droite de la fontaine, mais ce n'était pas l'auberge, il fallut que je regarde à gauche, étant donné que la fontaine était circulaire et que donc il n'y avait pas de côté fixe.
Mais mon attention revint sur cette fille, qui était désormais en compagnie d'un homme habillé de blanc. Mais les motifs sur ses vêtements étaient les mêmes que cette fille, faisaient-ils partie de cette Hunter Association ? C'était probable. Mais je ne pouvais pas distinguer ce qu'ils disaient, le bruit environnant étant trop important. Il se contentait de les suivre à bonne distance, mais malgré cette mise en garde l'homme qui se tenait aurpès d'elle devait se douter de quelque chose, car je le voyais se tourner vers moi plusieurs fois avant leur séparation. Soudain je m'interrogeai, était-il possible qu'il fut vampire autant que moi ? C'était une possibilité, mais je ne pouvais pas le certifier pour l'instant. Ils se quittèrent donc devant un bâtiment immense, cependant je doutais que ce fut cette Hunter Association. Toujours est-il qu'elle s'était arrêtée ici.


Addenda aux Suppléments aux Voyages d'une Vie


Voilà c'est ici que s'arrête ce récit. Lecteurs qui attendez la suite de cette aventure, ne soyez pas déçu d'un arrêt brutal. En effet cette histoire prend une pause maintenant, car je ne peux prédire ce qui se passera demain. Aussi pour ceux que j'ai ému, ceux que j'ai intéressé, ceux qui veulent la suite au moment même où vous lisez ces mots, apprenez que vous aurez la fin dans un autre supplément, si toutefois ma vie ne s'est pas achevée avant que je puisse écrire la suite.


[PS : je tiens à remercier Yuki de l'aide qu'elle m'a apporté à construire cet ensemble]
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MessageSujet: Re: La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre   La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre I_icon_minitimeSam 30 Aoû - 21:16

Mon chti bouchonnnnnnnnnnnnnnnnnnnn mon fiston!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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mais de rien mon chti doudounet !!! comment n'aurais je pas put t'aider !!!
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Zero Kiryu
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MessageSujet: Re: La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre   La lumière ténébreuse qu'est Jonathan Delombre I_icon_minitimeSam 30 Aoû - 23:15

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C'est superbe!!! Validouille de Monsieur :)
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